Star Wars. La Guerre des Étoiles. Le jeu de rôle, de West End Games, a été traduit en Français et publié par Jeux Descartes en 1988 en un volume cartonné de 144 pages, offrant une présentation somptueuse pour l’époque avec plusieurs encarts de pages en couleurs imprimées sur papier glacé reprenant des photographies des films de la trilogie originale.
Première édition et seconde impression en Français du supplément Démons & Magie. Le premier supplément de Stormbringer, par Chaosium / Oriflam (pour la première édition en Français du jeu de rôles de Ken St Andre) : 1988, avec la couverture assortie à celle des autres suppléments.
James Bond aka (aka, c’est l’abréviation de «also known as» pour ceux qui se poseraient la question...) «007» ou encore, en bon Franglais Doubeul Ziiro Sévên, est le nom d’un agent secret breton très photogénique, tellement même qu’il est probablement le héros du XXe siècle qui apparaît dans le plus grand nombre de films (ce propos n’engage que moi et mériterait d’être vérifié : après tout il y a aussi Tarzan...).
Jeu de plate-formes de Mattel et Palcom pour console de jeux 8 bits Nintendo Entertainment System (parfois abusivement appelée NES, car le sigle était réservé à la version américaine de la console de jeux), en version européenne et française PAL.
Gaia No Monshou (ガイアの紋章) ou Héraldique de Gaia / Le Blason de Gaia / The Crest of Gaia (USA) est un jeu de stratégie tour par tour de NCS publié en 1988 au Japon sur NEC PC Engine et Core GrafX.
Pinball est un jeu de flipper à deux écrans développé par Nintendo pour sa console Famicom en 1984. Basé sur un jeu électronique Game & Watch de 1983, il fait partie des 10 titres initialements distribués pour la NES en Amérique du nord.
Jaseiken Necromancer (dont le titre original est 邪聖剣ネクロマンサー) est un jeu de rôles japonais original pour consoles NEC PC Engine et Core Grafx datant de 1988 et développé/publié par Hudson Soft. Bien que commercialisé en Europe et aux États-Unis, le jeu n’a pas été officiellement traduit en d’autres langues que le Japonais. Une suite, intitulée Necromancer 2 sortit sur plateformes mobiles au Japon seulement et fut adaptée ensuite sur Nintendo DSi sous le nom de Jaseiken Necromancer: Nightmare Reborn en 2010 seulement.
Conçu par David Braben après la brouille avec Ian Bell, le jeu Frontier: Elite II fut donc développé par Frontier Developments, créé spécialement pour l'occasion par le premier, et parut en 1993 sur Commodore Amiga, CD32, Atari ST et PC, édité par GameTek et Konami. Il constitue la suite naturelle de Elite (1984) : le joueur y incarne d'ailleurs le fils du héros-marchand du précédent opus et reçoit en héritage le vieux chasseur de ce dernier, avec 100 crédits pour bien commencer dans la vie. Comme son prédécesseur, Frontier offre une grande liberté au joueur, lui permettant de devenir tour à tour marchand, contrebandier, pirate, mercenaire, etc. selon les canons du genre aventure spatiale, même s'il s'agit principalement d'un jeu de simulation.
Pour en reprendre le titre exact, J.R.R. Tolkien’s War in Middle Earth (de Melbourne House, 1988) est un wargame aux graphismes soignés, dont le scénario se déroule dans l’univers de la « Terre du Milieu », imaginée par J.R.R. Tolkien, et qui a pour thème la reconstitution de la guerre de l’anneau. Ce jeu, disponible pour ZX Spectrum, Commodore 64, Amstrad CPC, MS-DOS, Commodore Amiga, Apple IIGS, et Atari ST, est un des meilleurs du genre publiés pendant la seconde moitié des années 1980.
Apparu en septembre 1982, Tilt devient rapidement le premier magazine français entièrement consacré au jeu vidéo sur ordinateur et consoles. Son nom vient du jeu de flipper, l'une des premières machines électroniques de jeu. Le 'tilt' désigne un état de la machine qui se produit lorsque le joueur est trop agressif avec les commandes physiques du flipper.
Copy II Plus est une suite logicielle utilitaire du type copieur de Central Point Software pour ordinateurs personnels Apple ][, Apple ][+ et Europlus, Apple IIe, Apple //c et Apple IIGS. La disquette, fournie avec un épais manuel (livre de 188 pages en Anglais) contient plus de 20 utilitaires.
Return to Atlantis (Electronic Arts, 1988) de Michael Wallace est un jeu injustement oublié des hit-parade et autres listes des «n meilleurs jeux sur Amiga». Dans cet objet vidéo non identifié —un jeu d’aventure graphique, diront certains, un film interactif selon d’autres—, vous parcourez les écrans de Léo Legallienne sur une bande sonore envoûtante de Dave Warhol au nom de la Fondation. Cette mystérieuse organisation écologiste, dont le but avoué est de défendre les richesses sous-marines du globe, a pour objectif ultime de retrouver la fabuleuse cité engloutie.
Pool of Radiance, jeu de rôles occidental pour ordinateurs (CRPG) de SSI (Strategic Simulations Inc.), publié en 1988, est une adaptation officielle et brillante du système de règles de jeu et de l’univers des «Royaumes oubliés» (Forgotten Realms) appartenant au jeu de rôles sur table Advanced Dungeons & Dragons (TSR). Son scénario serait lui-même tiré d’un module d’aventures sorti la même année pour AD&D Forgotten Realms, Ruins of Adventure (ce dernier procure donc de nombreuses informations utiles pour terminer le jeu sur ordinateur...)
Netherworld est un jeu de tir à défilement multi-latéral plutôt intéressant de Hewson Consultants (l'éditeur d'Uridium et Paradroid) qu'on doit à Jukka Tapanimäki. Il bénéficia d'une excellente critique à sa sortie en 1988 en dépit de graphismes un peu vieillots pour un titre relativement tardif dans la vie de la machine.
Le hit d’arcade d’Atari Road Blasters a été adapté sur C64 en 1988 et distribué en Europe sous label US Gold. De l’avis général, le résultat codé par les frères Webb est passable, malgré une musique de David Whittaker.
Y a-t-il une vie après Barbarian de Palace Software ? Pour certains, la réponse est oui : Barbarian II, des mêmes, est clairement le fruit d’une évolution très féministe voulue par les concepteurs du jeu en l’an de grâce 1988 : en effet, dans ce second opus, vous pouvez enfin choisir de contrôler l’héroïne en bikini du premier plutôt que l’avatar de Conan à l’épée tournoyante... Et Mariana aka Maria Whittaker—car tel est le nom de la belle— s’avère tout aussi dangereuse que son alter-ego testostéroné. Pour le reste, il faut signaler que Barbarian II est un Beat’em all et non plus un Beat’em up (ou l’inverse : je ne sais jamais...) : si le côté «action-aventure» demeure limité au strict minimum dans le jeu, les duels et les arènes statiques du premier laissent en effet leur place à des tableaux multiples que vous parcourrez tout en affrontant un nombre conséquent créatures non humaines et parfaitement léthales (et dont la forme, vous diront les mauvaises langues, est tout à fait représentative des limites techniques de l’époque...)