Plate-forme (page 4)

Probablement la meilleure adaptation de Donkey Kong réalisée sous licence sur micro-ordinateurs 8 bits, celle d’Atari (1983) offre une jouabilité exceptionnelle, bien qu’avec une difficulté très old school. Elle permet de retrouver les sensations du jeu d’arcade culte de Nintendo (1981) dans lequel apparaît pour la première fois le célèbre plombier moustachu popularisé ensuite sous le nom de Mario... Pour plus d’informations, voir ici.

Burning Rangers (バーニングレンジャー), développé par la Sonic Team de Sega pour la console Saturn, et sorti en 1998, est un jeu original en 3D qui vous place aux commandes d’une équipe de « pompiers » de l’espace. Conçu comme un titre dans lequel le joueur n’aurait pas à « tuer » pour progresser, ce jeu d’action occupe une place à part dans l’offre vidéo-ludique actuelle. Il est en outre probablement le titre le plus impressionnant sur Saturn sur le plan technique, puisqu’il réunit à peu près tous les effets que les détracteurs de la console disaient impossibles (transparences, sources de lumière, eau, ombres multiples ...). Si on ajoute à cela une 3D encore très correcte (aujourd’hui) et impressionnante au moment de sa sortie, associée à des niveaux au design complexe et offrant une grande liberté de mouvements, on comprend pourquoi ce jeu est un titre culte, à posséder absolument.

Capcom Generation 2 (カプコン ジェネレーション 〜第２集　魔界と騎士) est sans doute la meilleure compilation de cet éditeur disponible sur la console de jeux vidéo Sega Saturn : elle réunit sur un seul CD-ROM trois des meilleurs jeux de plate-formes de Capcom, puisqu’il s’agit de Makaimura (Ghosts’n Goblins), DaiMakaimura (Ghouls’n Ghosts), ceux-ci étant directement adaptés depuis l’arcade, et de ChoMakaimura (Super Ghouls’n Ghosts), qui est quant à lui est une adaptation fidèle au pixel près du titre sorti sur Super Famicom (ou SNES).

Super Mario Sunshine (2002) est le jeu d’action et de plate-formes de référence sur console GameCube (et, pour la plupart des joueurs consultés, sur les autres plate-formes de sa génération). L’ennui à nos yeux est que ce type de jeu a souffert de l’ajout d’une dimension « aventure », avec des affrontements et des cinématiques qui scénarisent l’action (mais cet avis est très minoritaire). Donc, si vous êtes un joueur normalement constitué, vous ne pouvez pas faire l’impasse sur Super Mario Sunshine, puisqu’il reprend et raffine les ingrédients de Super Mario 64...

Ōkami (大神, Clover Studio, 2007) est un jeu d’action-aventure à la troisième personne pourvu d’un gameplay fortement coloré par le jeu de plate-formes en 3D qui est publié par Capcom. Si ces ingrédients demeurent classiques, le jeu possède une dimension artistique exceptionnelle. Il mêle l’art de l’estampe japonaise et le folklore traditionnel nippon : sur le plan visuel, cela se traduit par une débauche de couleurs, du cellshading et des effets spéciaux hallucinants. La bande-son, également, est parfaitement exotique et colle à l’ambiance unique qui se dégage du titre. Le meilleur, enfin, est que le joueur contrôle rien de moins qu’un dieu-loup, possédant (et acquérant en cours de partie) des pouvoirs incomparables : l’animation de la créature est stupéfiante de réalisme...

Namco Museum est la première compilation de jeux d’arcade éditée sur Dreamcast de la série : celle-ci contient six classiques du début des années 1980, à savoir PAC-MAN, MS. PAC-MAN, POLE POSITION, GALAXIAN, GALAGA, et DIG DUG.

Jeu d’action (plate-forme) orienté RPG, Wonder Boy III: The Dragon’s Trap (Monster World II: Dragon no Wana) a été conçu par Ryuichi Nishizawa, développé par Westone pour Sega, et il est sorti sur console Master System en 1989.

Akumajō Dracula X: Gekka no Yasōkyoku (Devil’s Castle Dracula X: Nocturne in the Moonlight, également connu sous le titre américain Castlevania: Symphony of the Night), de Konami (Koji Igarashi), bénéficie d’une réputation légendaire, et à juste titre : il suffit de jouer quelques minutes à ce treizième titre de la série Castlevania pour le comprendre ! Sorti sur PlayStation en 1997, Nocturne in the Moonlight ne fut adapté qu’en 1998 et seulement au Japon sur Sega Saturn.

Peut-être le Jeu le plus stupéfiant sur le plan technique qui est disponible pour Dreamcast, MDK2 de Bioware / Interplay (2000) offre une expérience de jeu haletante, qui a parfois été critiquée pour s’adresser en premier lieu aux joueurs old school. Ce titre d’action propose au joueur rien de moins que de sauver l’univers en contrôlant un personnage choisi parmi Kurt Hectic, héros affublé d’une combinaison sophistiquée et pourvu de capacités de déplacement hors-normes, le Docteur Fluke Hawkins, savant de haut-vol, et enfin Max, le chien cybernétique qui possède six membres et se distingue par son cigare. Décors, effets spéciaux et animation somptueux rendent ce jeu inoubliable.

Sonic Adventure a repoussé les limites du jeu de plate-formes en trois dimensions à sa sortie sur Dreamcast, en décembre 1998 au Japon. La jouabilité du titre se distingue par sa vitesse (caractéristique majeure de la série), mais aussi par des effets de caméra osés —dont certains furent critiqués— et enfin, en introduisant dans ce type de jeu des phases « d’aventure » offrant plus de liberté aux joueurs.

Tintin sur PlayStation s’inspire de différents albums de la bande-dessinée (L’île Noire, le Trésor de Rackham Le Rouge, On a marché sur la Lune, Vol 714 pour Sydney et Tintin au pays de l’Or Noir) pour proposer une série de niveaux d’action-aventure, qui réunissent au final tous les ingrédients d’un jeu de plate-forme et de conduite de différents véhicules.

Jeu de plate-forme et de combat (beat’em all) à la fois, Shinobi fut un des premiers jeu du genre et assurément le premier à introduire les ninjas dans l’univers du jeu vidéo : le joueur y contrôle un de ces experts du combat furtif, qui sait se battre en combinant la magie et les arts martiaux. La réalisation particulièrement soignée sur console Sega Master System, comme toujours lorsque ce constructeur a voulu doter une de ses machines d’un jeu d’exception, fait que cette adaptation est très proche de l’arcade, également signée Sega.

Jeu d’action (plateformes et combat beat’em up), The Cyber Shinobi est la suite de Shinobi : comme dans ce dernier, le joueur contrôle le ninja Joe Musashi, un expert du combat furtif qui sait se battre en combinant les effets magiques et les arts martiaux.

Taz-Mania est un jeu vidéo de plates-formes sorti en 1992 pour les consoles de jeu Sega Megadrive et Sega Master System I et II. Le joueur contrôle Taz, le héros des dessins animés de la Warner Bros. : pour attaquer ses ennemis, il se transforme en tornade. Six niveaux au total sont à explorer de façon non-linéaire.

Le roi lion est l’adaptation en jeu vidéo, dans le genre « jeu de plates-formes », du film d’animation homonyme sorti des studios Walt Disney. Commercialisé en 1994 sur les consoles de jeu Sega Megadrive et Sega Master System I et II, il a été développé par Syrox Developments. Dans ce jeu, vous contrôlez le héros du film, soit en lionceau, soit en lion. Le jeu se distingue en outre par des graphismes colorés et par une animation d’excellente facture, ce qui est remarquable pour cette version 8 bits.

Land of Illusion starring Mickey Mouse (ミッキーマウスの魔法のクリスタル) est le second jeu vidéo dont Mickey est le personnage principal, dans le genre « jeu de plates-formes ». Il est sorti en 1992 sur les consoles de jeu Sega Megadrive et Sega Master System I et II. Dans cette suite de Castle of illusion, vous contrôlez à nouveau la célèbre souris : celle-ci peut sauter et prendre des objets, ce qui lui permettra de traverser pas moins de 14 niveaux aux décors et aux ennemis variés, en se déplaçant verticalement et horizontalement à la fois. Le jeu se distingue notamment par des graphismes colorés et par une animation d’excellente facture, ce qui est remarquable pour la version 8 bits (le moteur est identique à celui de Castle of Illusion).

Adaptation soignée du jeu d'arcade / plateforme / puzzle de Tecmo réalisée par Probe Software en 1987.

Classique d’action(-aventure), original et doté d’une jouabilité parfaite, Master of the Lamps, titre programmé par Peter Kaminski et pourvu des musiques de Russell Lieblich, fait partie de ces jeux inclassables qui ont su s’imposer par leur seule force.

Jeu complet, dans sa boîte d’origine en plastique noir US Gold (version européenne PAL), avec les instructions. Il s’agit de la suite de BC’s Quest for Tires, du même éditeur.

Jeu de à la Marble Madness très réussi, bien que relativement oublié, Bobby bearing, de The Edge, reprend les points qui ont fait la force de cet éditeur connu pour ses productions sur ZX Spectrum, à savoir une vue en 3D isométrique, et une animation irréprochable.